A Beyrouth, Emmanuel Macron a prôné la mise en place de «réformes» dans différents secteurs et a défendu un «nouveau pacte politique» pour le pays. Une forme d’ingérence dénoncée, notamment, par Jean-Luc Mélenchon et Gilbert Collard.
La visite d’Emmanuel Macron au Liban ce 6 août, au surlendemain d’explosions meurtrières à Beyrouth, a fait l’objet de critiques de la part de responsables et commentateurs politiques, qui ont vu dans certains des propos du président une forme d’ingérence.
Emmanuel Macron a annoncé, lors de son arrivée dans la capitale libanaise, qu’il voulait «organiser la coopération européenne et plus largement la coopération internationale» pour le Liban, après les explosions le 4 août au port de Beyrouth qui ont dévasté des quartiers entiers de la capitale et fait au moins 137 morts et 5 000 blessés.
Face à la crise politique, sociale, économique et financière du pays, il a aussi souhaité «un dialogue de vérité» avec les autorités et a rappelé que la France portait «l’exigence […] depuis des mois pour ne pas dire des années de réformes indispensables» dans «certains secteurs», comme «l’énergie, les marchés publics, la lutte contre la corruption». «Si ces réformes ne sont pas faites, le Liban continuera de s’enfoncer», a prévenu le président de la République.
Pour autant, le président a martelé que la priorité était «l’aide, le soutien à la population, sans condition»». Mélenchon : «Le Liban n’est pas un protectorat français» Au sein de l’opposition française, le chef le file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a «m[is] en garde» le président de la République contre «une ingérence dans la vie politique du Liban. «Elle ne sera pas acceptée. Le Liban n’est pas un protectorat français», a-t-il écrit sur Twitter, alors que le président français s’exprimait devant la presse à son arrivée à Beyrouth.
«Je mets en garde les Libanais à propos des réformes de Macron : protégez les revendications de votre révolution citoyenne», a ajouté le député des Bouches-du-Rhône.

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Source: RT FRANCE