La covid aura été la plus grande foire aux chiffres, manipulés dans tous les sens. Tout le monde y va du sien, et tous, les pour, les contre, se donnent raison à partir des mêmes chiffres, sans parler des chiffres qui ne sont pas donnés. C’est l’éternel problème du verre à moitié plein, encourageant, et à moitié vide, déprimant.
L’un vous donnera des chiffres, justes, et vous démontre une chose ; l’autre, à partir des mêmes chiffres, vous démontrera le contraire. Le problème est qu’il y a toujours un os quelque part, car si l’on s’en tient aux chiffres, il ne peut y avoir qu’une seule vérité, 2 plus 2 ont toujours fait 4, même si on arrive à vous faire croire le contraire.
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Nous en avons un bel exemple avec la dernière publication canadienne. Désolé de prendre cet exemple, mais en France, on ne peut rien conclure à partir de chiffres où tout n’est pas donné, ni clair. Voici leur dernière publication gouvernementale du 8 juillet (traduction Google). Cette publication démontre que sur 2 267 000 cas, 52,8% des personnes décédées n’étaient pas vaccinées.

Clair et indiscutable. Et pourtant, la réalité est peut-être différente ! D’ailleurs le commentaire un peu plus haut dans la publication est un peu plus nuancé : «même avec une efficacité vaccinale élevée, certaines personnes vaccinées tomberont malades, seront hospitalisées ou mourront ».
En effet les biais, volontaires ou involontaires, sont très importants, beaucoup plus importants que ceux que l’on essaye de nous mettre en avant dans les études non randomisées. Ici, il s’agit de résultats globaux, sur une longue période, qui ne sont pas comparables. Ce ne sont pas 1,2% des 4 doses et 52,8% des non vaccinés qui sont décédés !
Où est l’os ici ? On le trouve ici : « Données extraites le 30 juin 2022 pour les cas entre le 14 décembre 2020 et le 12 juin 2022 « . Y avait-il des vaccinés en décembre 2020 ? Non. Y avait-il des vaccinés au premier trimestre 2021 ? Oui, mais combien ? Tout est là. Quant aux 1,2% de 4 doses décédés, ce n’est pas parce qu’ils décèdent moins, c’est parce qu’ils sont très peu nombreux ! Pour les 4 doses, le décompte porte sur 3 mois, et pour les non-vaccinés, c’est 18 mois.
Pour être plus précis, allons voir les chiffres de John Hopkins :

Si aujourd’hui 82% de la population a reçu 2 doses ou plus, au 1 juin 2021, soit 6 mois après le début de la période analysée, ils étaient moins de 6%, les vaccinations ne s’étant amplifiée que pendant l’été 2021 comme le montre bien cette courbe. Alors décompter les morts avant vaccinations, ne permet pas de comparer avant et après vaccination.
Combien de morts devraient être exclus de ces tableaux dans la dernière publication ? Réponse toujours avec le John Hopkins :

65% des décès dûs au covid ont eu lieu avant l’été 2021, avant que les vaccinations ne soient complètes, et on note même une recrudescence depuis le premier janvier 2022. Cela ne plaide pas en faveur d’une diminution des formes graves.
Pour comparer le décès chez les non vaccinés ou vaccinés, il faut prendre la période après le premier janvier 2022, et non depuis le 14 décembre 2020. La moitié des décès correspondant aux 52,8% du premier tableau, n’ont pas eu lieu dans la période où l’on comptabilise les décès chez les vaccinés. Ce tableau donne une image totalement erronée de la vraie situation ! Si on retire la moitié des décès chez les non-vaccinés, ils passent de 52,8% à 26%, les vaccinés 1 ou 2 doses passent chacun de 18% à 30%, et les vaccinés 4 doses passent de 1,2% à 2%. Les décès chez les vaccinés passent donc de 1/3 à 2/3 des décès, et c’est pire si on ne prend que les chiffres 2022. (NB : Les totaux sont inférieurs à 100%, sans doute 10% de statuts inconnus)
Comme on le voit, des tableaux simples, parlants, peuvent tromper et donner un résultat inverse à la réalité. Il est sans doute préférable de prendre un peu de recul et de regarder les chiffres globaux, pour constater que sur une année, avec ou sans vaccin, on a autant de morts, ce qui est le cas en France, pour 2020 et 2021, 2022 s’annonçant sans doute pire. Cela ne plaide pas en faveur de moins de formes graves.

Certes, on constate une légère diminution des décès que certains attribueront aux 82,5% de « fully vaccinated » et diront que cela protège des formes graves. C’est faux, ils ne tiennent pas compte de la létalité des variants, de plus en plus faible, ce qui complique l’interprétation de ces chiffres, et oriente vers des conclusions inverses. Ce rapport mélange des morts alpha et gamma (premier semestre 2021) chez les non vaccinés, avec des morts omicron chez les vaccinés (6 derniers mois), dont la létalité est 6 à 7 fois moindre.
En effet, rappelons qu’à l’échelle mondiale, omicron, qui a engendré 4,5 fois plus de cas que chacune des 3 vagues précédentes, est responsable de 30% de décès en moins :

Tous ces chiffres sont justes, mais selon qu’on les regarde par un bout ou par l’autre, le résultat est différent.