« Les responsables maliens donnent le sentiment que la réconciliation du pays ne les concerne pas »

Alors que la situation sur le terrain se détériore, Bamako ne fait rien pour associer le nord du pays au pouvoir, analyse l’ex-diplomate Bruno Joubert.

La situation sécuritaire du Mali continue de se détériorer, malgré l’implication de la communauté internationale. L’action des groupes terroristes radicaux venus du nord s’étend progressivement vers le centre du pays, au sud du fleuve Niger.

Les territoires proches de la frontière avec le Burkina Faso sont maintenant en proie à une déstabilisation lente. Et le Burkina lui-même est maintenant contaminé dans sa partie septentrionale, également voisine du Niger.

L’influence de ces groupes se réclamant d’une idéologie islamiste radicale se propage au sein de populations nomades ou semi-nomades qui se sentent depuis longtemps ignorées des autorités gouvernementales. Il est vrai que d’une façon générale, les habitants de ces régions souffrent de la déliquescence de l’Etat malien, qui n’assure plus la justice de proximité, dont les forces de sécurité inquiètent plus qu’elles ne rassurent et dont l’administration est déficiente et trop souvent prédatrice.

 

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